Quand le monde te déteste, tout ce qu'il te reste à faire, c'est de détester le monde.
Depuis qu'on m'a sorti cette phrase, un jour en pleine rue, je vis bizarrement mieux. C'était y a pas longtemps ceci dit. L'effet n'a pas été immédiat. Mais il a fini par s'en dégager quelque chose de fort, quelque chose de luttant.
Un type me l'a dit. Dont je ne me souviens pas du prénom ; ou si, après de vagues efforts de mémoire : Gauvain, mais pardonnons-lui cette indiscrétion.
Aux prises avec l'angoisse du soir, je sors la fameuse phrase et j'écrase je ne sais pas quoi, mais j'écrase. J'aurais du deviner depuis longtemps que c'était là la devise des Crachats d'étoiles. Elle sonne comme telle, en tout cas.
Je n'ai pas pris de résolutions (à part celle de maigrir, comme d'habitude, c'est mon côté pouffe au demeurant bien développé). Mais je ferai chier à coups de cette phrase tous ceux qui m'ont refusé la complaisance, l'empathie ou la foi en 2007.
à 00:45