Virgules
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Le corps sans l'esprit
J'ai l'impression d'être un déserteur en attente perpétuelle d'un créneau pour se tirer discrètement.
Il y a, ces choses, pour lesquelles l'esprit dit " J'en serai incapable ", et pourtant le corps y va, mais dépecé de tout confort. A lui d'assurer un semblant de consistance quand c'est chaud-devant en-dedans, il prend tout dans la gueule, je lui en fais trop subir, peut-être que je devrais déplacer un peu ces hystéries coutumières vers des zones moins impactées.
Je ne sais pas à qui la faute, aussi, mais on m'a vidé de l'imagination, j'ai peur d'imaginer maintenant. Il faudrait qu'elle produise un bel objet tout de suite, un objet d'étude satisfaisant, et c'est impossible, alors elle s'avorte et laisse le corps foirer sa présentation.
Une fois encore, je m'apprête à balancer mon corps en pâture. Alors un peu avant, je le bichonne, je lui demande pardon de me servir de lui comme d'un grand tampon hygiénique capable d'absorber les fuites de son coéquipier. Mais il faut bien. Je ne sais plus quel philosophe disait que la tragédie la plus intime, c'était le passage du dedans au dehors.
Ecrit par Kohva, le Jeudi 23 Septembre 2010, 15:51 dans la rubrique "".
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Mhh desole pour le commentaire mais jai pas trouvé d'autres moyen de te joindre. Ca me ferait plaisir d'avoir de tes nouvelles !
Patrick L.
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Kohva
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miaft@aol.com, toujours :)
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à 04:21